Pensée : Un sourire

Un sourire

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup.

Il enrichit celui qui le reçoit

Sans appauvrir celui qui le donne.

Il ne dure qu’un instant

Mais son souvenir est parfois infini.

Personne n’est assez riche pour s’en passer

Et nul n’est assez déshérité qu’il ne puisse

En faire l’aumône.

Un sourire c’est du repos pour l’être fatigué,

Du courage pour l’âme abattue

Et de la consolation pour l’âme endeuillée.

C’est un véritable antidote

Que la nature tient en réserve

Pour toutes les peines.

Et pourtant, il ne peut ni s’acheter

Ni se voler car il n’a de valeur

Qu’à partir du moment où il se donne.

Et si l’on vous refuse le sourire que vous méritez,

Soyez généreux, donnez le vôtre.

Nul en effet n’a autant besoin d’un sourire

Que celui qui ne sait en donner.

sourire

Histoire de Emily Ellen Swan

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Histoire d’une jeune-fille qui, avec l’aide du Seigneur, a surmonté une grande épreuve et est devenue une fidèle servante du Seigneur :

Emily Ellen Swan est née en Angleterre en 1852. Sa mère était membre de l’Eglise. A ses 11 ans, Emily fut envoyée avec des membres de l’Eglise vivre chez les sœurs de sa mère en Utah. Les autres membres de la famille devaient la rejoindre quand ils auraient assez d’argent pour faire eux aussi le voyage.

Le voyage était très long et très dur, surtout pour une fillette de 11 ans qui avait laissé sa mère et sa famille en Angleterre.

Elle parcourut à pied tout le trajet à travers les plaines, en portant un sac dans lequel elle ramassait des excréments de bisons et des petites branches pour faire du feu. Ses souliers s’usèrent et elle fit la plus grande partie du chemin pieds nus. Elle avait souvent les pieds en sang. Sa robe était en haillons et sale. Elle se sentait seule pendant le voyage, qui était si long qu’elle se demandait si cela valait la peine d’essayer de continuer chaque jour.

Un jour, alors qu’elle croyait ne pas pouvoir aller plus loin, il se produisit quelque chose. Elle vit un bœuf abandonné, non loin de la route, qui regardait passer le convoi de chariots. Personne ne s’arrêta pour le regarder ou pour lui parler. Mais Emily s’arrêta, caressa le dos osseux de l’animal et lui donna à boire. Le bœuf la suivit de bon gré, car il était seul lui aussi. Elle passa beaucoup de temps à chercher de l’herbe ou d’autres choses à lui donner à manger. Le bœuf resta près d’elle tout le reste du voyage. Emily était plus heureuse que jamais elle ne l’avait été lors du voyage. Elle était si accaparée par son nouvel ami qu’elle en oublia presque ses pieds douloureux et sa fatigue, et le voyage ne lui parut plus aussi long. Elle arriva bientôt à Salt Lake City où elle fut accueillie par ses tantes.

Elle perdit le bœuf peu après son arrivée à Salt Lake City, et elle se demanda souvent ce qui était arrivé à son étrange ami. Elle grandit, épousa un membre de l’Eglise juste et eut des enfants. Elle continua à avoir de l’opposition, mais elle les surmonta toutes, avec la certitude que le Seigneur était là pour l’aider, et elle le servit vaillamment pendant de nombreuses années.

L’histoire du papillon

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L’histoire du papillon

Discours de Joseph B. Wirthlin, A l’abri du port, conférence générale, avril 2000 :

« Peut-être la réponse vous viendra-t-elle de l’observation d’un papillon. Serrée, enveloppée dans son cocon, la chrysalide en développement doit user de toute sa force pour briser sa prison. Le papillon pourrait se demander: «Pourquoi dois-je tant souffrir? Pourquoi ne puis-je tout simplement, en un clin d’œil, devenir un papillon?»
Cela serait contraire au dessein du Créateur. L’effort requis pour sortir du cocon donne au papillon la force nécessaire pour voler. Sans cette adversité, le papillon n’aurait jamais la force d’accomplir son destin. Il n’acquerrait jamais la force de devenir quelque chose d’extraordinaire.

Le président Faust a expliqué: «Dans toute vie, il y a des jours de douleur et de désespoir avec des revers de fortune et des aléas. Tous, y compris les gens qui s’efforcent sincèrement de faire le bien et d’être fidèles, semblent avoir leur pleine mesure d’angoisse, de chagrin, voire de détresse  .» Puis il suggère que l’adversité que nous rencontrons permet à notre âme de devenir comme de l’argile dans les mains du Maître.  » (voir le discours le pouvoir transformateur de la foi et de la personnalité, Richard G Scott: comparaison de la personnalité à une porcelaine, et la foi à l’argile)

L’adversité peut nous fortifier et nous affiner. Comme pour le papillon, l’adversité est nécessaire pour donner de la force de caractère aux gens. Même lorsque nous sommes appelés à naviguer dans des eaux agitées, nous devons connaître la place qu’occupe l’adversité dans la constitution de notre potentiel divin.

Si seulement nous voulions bien regarder au-delà de nos souffrances présentes et voir nos difficultés comme une chrysalide temporaire! Si seulement nous avions suffisamment de foi et de confiance en notre Père céleste pour voir qu’après un peu de temps, nous pourrons sortir de notre épreuve plus affinés et plus glorieux!

Pour pouvoir marcher un jour, l’enfant doit subir le processus d’apprentissage fait de chutes et souvent de douleurs. Nous avons encouragé Seth à apprendre de son expérience. Oui, nous savions que le processus serait difficile, mais nous savions aussi que la liberté et la joie de marcher dépasseraient de loin les souffrances et l’adversité temporaires.
Mes frères et sœurs, qu’est-ce que la condition mortelle, sinon un long processus, comme l’est l’apprentissage de la marche? Nous devons apprendre à marcher dans les voies du Seigneur. »